Le Saint Louis de Heller au 200ème (maquettisme nocturne)
Publié : jeu. 13 mai 2021 18:30
Salut à tous!
Comme certains le savent ici, j'ai deux vies maquettistes : une diurne (assez réduite ces temps-ci que je réserve aux défis) durant laquelle je convertis, je scratche parfois et je peins rarement, et une nocturne durant laquelle je me détends de mes heures d'insomnie trop fréquentes en me contentant de préparer, d'ajuster de poncer et de coller.
Les deux se croisent parfois ce qui me permet éventuellement de finir une maquette, mais seul l'ami Pédégé sait le nombre des modèles montés et non peints qui s'alignent sur mes étagères dans l'attente d'une finition...
Depuis Noël j'ai monté toute la gamme CSM, les KV1 Trumpeter et quelques autres...
Et puis le mois dernier, bing!
Un Warpainter que je ne nommerai pas m'a mis sous le nez cette maquette dont le vil prix cachait un terrible guet apens...
"Je n'en n'ai aucun besoin, lui ai-je dit, donc je te le prends..." Son rire sadique dans le haut parleur du téléphone résonne encore dans mon oreille tandis qu'une odeur de sardines sortait soudain de mon mobile...
Le bébé est le suivant :
Il s'agit d'un navire assez typique du début du XVIIème censé avoir été commandé par Richelieu aux Hollandais pour amorcer la renaissance de la marine royale. il n'existe naturellement pas de plan précis de ces navires, mais la maquette représente très bien les caractères typiques de l'époque avec un pincement très marqué de la coque au-dessus de la flottaison, un chateau très élevé et un éperon lointain souvenir des galères...
En face des éléments archaîque, on observe que les oeuvres mortes sont plus basses sur l'eau qu'un siècle avant et les batteries plus homogènes.
Ce n'est pas ma période de prédilection je dois le dire, mais il y a longtemps que j'ai le fantasme de pouvoir présenter côte à côte un exemple de coques allant du Moyen-âge à la fin de la marine en bois...
Un jour peut-être
La maquette elle-même est très belle, typique des vaisseaux Heller de seconde génération avec une gravure très fine et des ajustements étonnamment précis, bien meilleurs que sur la série Sirène/Phénix/Royal Louis.
La coque est quatre parties : deux pour les oeuvres vives et deux à ajouter pour les superstructures, la difficulté de la maquette étant qu'il va falloir assembler tout cela... Tout en emprisonnant les ponts... Tout en installant l'artillerie.
Comme il est hors de question que je peigne à ce stade, il va falloir ruser!
Il y a un bout de batterie qu'il faut installer avant le pont principal à l'arrière faute de pouvoir y accéder ensuite...
Les canons sont plutôt jolis même si je les trouve un peu démesurés. Il faut juste percer les bouches avant de les coller solidement pour se prémunir du syndrôme fatal dit "du canon baladeur"!
Au passage il est illusoire de pouvoir les servir dans cette position, je les ai placés par convention, je verrai si je les garde au final...
Fixer les parties superieures de la coquedemande pas mal d'attention, je pense que le mieux est de se baser sur le tableau arrière, ensuite la conception est vraiment astucieuse, la piéce venant se placet naturellement derrière la dernière préceinte.
Aucune liauson n'est visible!
A ce stade mon côté tortionnaire a repris le dessus : je scalpe systématiquement mes coques parce que je trouve qu'un navire est vraiment plus beau dans ses lignes d'eau. C'est très personnel...
La coupe est tracée avec un gabarit puis découpée délicatement avec un petit disque...
Résultat des courses : on laisse bailler la partie avant pour pouvoir placer le pont supérieur quand l'artillerie aura été mise en place. Sans cela l'installation serait impossible.
En attendant les collages on peut vérifier que tout tombe bien en place grâce à un petit bout de fil téléphonique...
Voilà voilà...
Ce sera au long cours selon mes nuits à venir, mais je suis très agréablement surpris par la qualité de la maquette : aucun mastic, un montage à blanc nickel!
Comme certains le savent ici, j'ai deux vies maquettistes : une diurne (assez réduite ces temps-ci que je réserve aux défis) durant laquelle je convertis, je scratche parfois et je peins rarement, et une nocturne durant laquelle je me détends de mes heures d'insomnie trop fréquentes en me contentant de préparer, d'ajuster de poncer et de coller.
Les deux se croisent parfois ce qui me permet éventuellement de finir une maquette, mais seul l'ami Pédégé sait le nombre des modèles montés et non peints qui s'alignent sur mes étagères dans l'attente d'une finition...
Depuis Noël j'ai monté toute la gamme CSM, les KV1 Trumpeter et quelques autres...
Et puis le mois dernier, bing!
Un Warpainter que je ne nommerai pas m'a mis sous le nez cette maquette dont le vil prix cachait un terrible guet apens...
"Je n'en n'ai aucun besoin, lui ai-je dit, donc je te le prends..." Son rire sadique dans le haut parleur du téléphone résonne encore dans mon oreille tandis qu'une odeur de sardines sortait soudain de mon mobile...
Le bébé est le suivant :
Il s'agit d'un navire assez typique du début du XVIIème censé avoir été commandé par Richelieu aux Hollandais pour amorcer la renaissance de la marine royale. il n'existe naturellement pas de plan précis de ces navires, mais la maquette représente très bien les caractères typiques de l'époque avec un pincement très marqué de la coque au-dessus de la flottaison, un chateau très élevé et un éperon lointain souvenir des galères...
En face des éléments archaîque, on observe que les oeuvres mortes sont plus basses sur l'eau qu'un siècle avant et les batteries plus homogènes.
Ce n'est pas ma période de prédilection je dois le dire, mais il y a longtemps que j'ai le fantasme de pouvoir présenter côte à côte un exemple de coques allant du Moyen-âge à la fin de la marine en bois...
Un jour peut-être
La maquette elle-même est très belle, typique des vaisseaux Heller de seconde génération avec une gravure très fine et des ajustements étonnamment précis, bien meilleurs que sur la série Sirène/Phénix/Royal Louis.
La coque est quatre parties : deux pour les oeuvres vives et deux à ajouter pour les superstructures, la difficulté de la maquette étant qu'il va falloir assembler tout cela... Tout en emprisonnant les ponts... Tout en installant l'artillerie.
Comme il est hors de question que je peigne à ce stade, il va falloir ruser!
Il y a un bout de batterie qu'il faut installer avant le pont principal à l'arrière faute de pouvoir y accéder ensuite...
Les canons sont plutôt jolis même si je les trouve un peu démesurés. Il faut juste percer les bouches avant de les coller solidement pour se prémunir du syndrôme fatal dit "du canon baladeur"!
Au passage il est illusoire de pouvoir les servir dans cette position, je les ai placés par convention, je verrai si je les garde au final...
Fixer les parties superieures de la coquedemande pas mal d'attention, je pense que le mieux est de se baser sur le tableau arrière, ensuite la conception est vraiment astucieuse, la piéce venant se placet naturellement derrière la dernière préceinte.
Aucune liauson n'est visible!
A ce stade mon côté tortionnaire a repris le dessus : je scalpe systématiquement mes coques parce que je trouve qu'un navire est vraiment plus beau dans ses lignes d'eau. C'est très personnel...
La coupe est tracée avec un gabarit puis découpée délicatement avec un petit disque...
Résultat des courses : on laisse bailler la partie avant pour pouvoir placer le pont supérieur quand l'artillerie aura été mise en place. Sans cela l'installation serait impossible.
En attendant les collages on peut vérifier que tout tombe bien en place grâce à un petit bout de fil téléphonique...
Voilà voilà...
Ce sera au long cours selon mes nuits à venir, mais je suis très agréablement surpris par la qualité de la maquette : aucun mastic, un montage à blanc nickel!