T13 belgium war beast terminé pour warnerzaz
Publié : sam. 26 mai 2018 21:19
Bonjour,
Enfin d’assumer pleinement notre belgitude, même adoptive, et motivé par de notre passion commune pour les évènements de 1940, à mon intérêt personnel pour les béligérants secondaires (pour ne pas dire inconnu …), Thierry Tish et moi-même allons vous présenter le montage en parallèle du « célèbre » et « meilleur » véhicule belge de la campagne de 1940, le T13.
Inspiré par le principe des défits mais sans pouvoir respecter toutes les conditions puisque nous ne saurions nous astreindre à un timing (Surtout Thierry dont la lenteur est proverbiale) ou même présenter les réalisations à Saumur pour que vous départagiez nos prestations … nous allons essayer donc présenter par ce post l’avancé pas à pas de nos deux projets.
Pour démarrer les hostilités, je me fends ici d’une petite présentation du véhicule, laissant le soin à Thierry de présenter le kit qu’il a déjà partiellement dégrapé.
Le T13 n’est pas un char, c’est plutôt un véhicule anti-char à caractère purement défensif, un panzerjäger comme diront nos amis germanophone une fois qu’ils les auront récupérés. Il s’agit d’un canon de 47mm installé sur une chenillette Vickers Carden-loyd anglaise. Il existe 3 variantes : B1, B2 et B3 et si les deux premières versions, assez similaires, sont des bricolages de la société Miesse à partir des chenillettes importées directement d’Angleterre, la version B3, plus aboutit, est entièrement fabriquée en Belgique sous licence par « Familleheureux ». Dans les 3 cas, le canon est un antichar 47mm de 1931 fabriqué par FRC Herstal et fait parti des plus efficaces antichar du début de conflit.
Les versions B1 et B2, sur châssis de tracteur d’artillerie Vickers modèle 1934, pèsent 4,5T, présentes un blindage de 6mm sur le côté à 12mm à l’avant, une autonomie de 240km et une mitrailleur Browning M1918 (ou BAR selon la littérature) pour la protection rapproché. Le canon, disposé à l’arrière à cause de son poids est orienté vers l’arrière et équipé d’une protection partielle à l’avant, complétée par deux panneaux latéraux qui sont rabattables pour permettre un tir à 360°. Ce véhicule est clairement un bricolage pour répondre à la menace allemande des années 30. On comptera 32 exemplaires pour le B1 et 23 pour le B2. La différence entre les B1 et B2 se trouverait au niveau de la suspension, de la coque, de l’aménagement intérieur, de la forme des gardes boues horizontaux pour le B1, verticaux pour le B2), de la finesse de la barre d’attelage (plus fine sur la B1) et sur le nombre de charnière sur les plaques de blindages latérales (5 sur la B1, 3 seulement pour la B2) mais il faut déjà être bien callé pour les voir. C’est finalement le timing de fabrication qui définit la version B2 de la B1, la B2 étant une conversion en 1936 des 23 tracteurs des chasseurs Ardennais, une fois l’intégralité de la version B1 fabriquée. A noté également que la version B2 serait moins bien blindé que la B1.
La bête en image ... B1/B2
La chenillette Carden-Loyld modèle 1934 n’ayant pas été conçue pour encaisser la puissance d’un antichar de 47mm, la version B3 est élaboré sur un châssis plus costaud de Vickers Carden-Loyd Light dragon Mk IIB, plus stable, plus robuste et avec une meilleure suspension qui permet de redessiner le véhicule.
Les 200 à 250 exemplaires de la version B3 sont très différentes des versions B1 et B2, ça n’est même franchement plus le même véhicule avec des 2 roues de retour, un moteur plus puissant, une d’autonomie passant à 400km, un canon orienté vers l’avant, un blindage de 7 à 13mm, un tire à 360° plus facile et 4 hommes d’équipage au lieu de 3 pour les version B1/B2.
Le B3
Les T13 ont été réparties dans 16 à 18 compagnies de 12 véhicules associés aux divisions d’infanterie + 2 à 3 compagnies pour la division de chasseur ardennais + pour les deux divisions de cavalerie (associé au char T15) + des régiments de cycliste – source à vérifiée …
Le T13 restera assez vulnérable à cause de son faible blindage sensible même au 20mm des Pz II, son compartiment de combat ouvert à toute sorte de projectile, son manque de fiabilité, l’absence de radio limitant la souplesse de son utilisation. Par contre son canon de 47mm tient tête à tous ce que les allemands peuvent aligner même les PZ IV et certain récit parle d’un T13 qui aurait détruit 5 panzer et d’un autre qui aurait touché un panzer après que l’obus ait traversé un half track de par en par.
Les allemands, comme à leur habitude, récupérerons ceux réparables et ceux encore sur les chaines de montage et le désormais « Beute panzer Vicker T13(b) » aurait encore servi en 44 pour des opérations de maintient de l’ordre.
Voilà pour commencer ce post, nous allons maintenant découvrir le kit, partir en quête de figurine et d’information sur l'armée et équipement belge ded cette période.
Warnerzaz
Enfin d’assumer pleinement notre belgitude, même adoptive, et motivé par de notre passion commune pour les évènements de 1940, à mon intérêt personnel pour les béligérants secondaires (pour ne pas dire inconnu …), Thierry Tish et moi-même allons vous présenter le montage en parallèle du « célèbre » et « meilleur » véhicule belge de la campagne de 1940, le T13.
Inspiré par le principe des défits mais sans pouvoir respecter toutes les conditions puisque nous ne saurions nous astreindre à un timing (Surtout Thierry dont la lenteur est proverbiale) ou même présenter les réalisations à Saumur pour que vous départagiez nos prestations … nous allons essayer donc présenter par ce post l’avancé pas à pas de nos deux projets.
Pour démarrer les hostilités, je me fends ici d’une petite présentation du véhicule, laissant le soin à Thierry de présenter le kit qu’il a déjà partiellement dégrapé.
Le T13 n’est pas un char, c’est plutôt un véhicule anti-char à caractère purement défensif, un panzerjäger comme diront nos amis germanophone une fois qu’ils les auront récupérés. Il s’agit d’un canon de 47mm installé sur une chenillette Vickers Carden-loyd anglaise. Il existe 3 variantes : B1, B2 et B3 et si les deux premières versions, assez similaires, sont des bricolages de la société Miesse à partir des chenillettes importées directement d’Angleterre, la version B3, plus aboutit, est entièrement fabriquée en Belgique sous licence par « Familleheureux ». Dans les 3 cas, le canon est un antichar 47mm de 1931 fabriqué par FRC Herstal et fait parti des plus efficaces antichar du début de conflit.
Les versions B1 et B2, sur châssis de tracteur d’artillerie Vickers modèle 1934, pèsent 4,5T, présentes un blindage de 6mm sur le côté à 12mm à l’avant, une autonomie de 240km et une mitrailleur Browning M1918 (ou BAR selon la littérature) pour la protection rapproché. Le canon, disposé à l’arrière à cause de son poids est orienté vers l’arrière et équipé d’une protection partielle à l’avant, complétée par deux panneaux latéraux qui sont rabattables pour permettre un tir à 360°. Ce véhicule est clairement un bricolage pour répondre à la menace allemande des années 30. On comptera 32 exemplaires pour le B1 et 23 pour le B2. La différence entre les B1 et B2 se trouverait au niveau de la suspension, de la coque, de l’aménagement intérieur, de la forme des gardes boues horizontaux pour le B1, verticaux pour le B2), de la finesse de la barre d’attelage (plus fine sur la B1) et sur le nombre de charnière sur les plaques de blindages latérales (5 sur la B1, 3 seulement pour la B2) mais il faut déjà être bien callé pour les voir. C’est finalement le timing de fabrication qui définit la version B2 de la B1, la B2 étant une conversion en 1936 des 23 tracteurs des chasseurs Ardennais, une fois l’intégralité de la version B1 fabriquée. A noté également que la version B2 serait moins bien blindé que la B1.
La bête en image ... B1/B2
La chenillette Carden-Loyld modèle 1934 n’ayant pas été conçue pour encaisser la puissance d’un antichar de 47mm, la version B3 est élaboré sur un châssis plus costaud de Vickers Carden-Loyd Light dragon Mk IIB, plus stable, plus robuste et avec une meilleure suspension qui permet de redessiner le véhicule.
Les 200 à 250 exemplaires de la version B3 sont très différentes des versions B1 et B2, ça n’est même franchement plus le même véhicule avec des 2 roues de retour, un moteur plus puissant, une d’autonomie passant à 400km, un canon orienté vers l’avant, un blindage de 7 à 13mm, un tire à 360° plus facile et 4 hommes d’équipage au lieu de 3 pour les version B1/B2.
Le B3
Les T13 ont été réparties dans 16 à 18 compagnies de 12 véhicules associés aux divisions d’infanterie + 2 à 3 compagnies pour la division de chasseur ardennais + pour les deux divisions de cavalerie (associé au char T15) + des régiments de cycliste – source à vérifiée …
Le T13 restera assez vulnérable à cause de son faible blindage sensible même au 20mm des Pz II, son compartiment de combat ouvert à toute sorte de projectile, son manque de fiabilité, l’absence de radio limitant la souplesse de son utilisation. Par contre son canon de 47mm tient tête à tous ce que les allemands peuvent aligner même les PZ IV et certain récit parle d’un T13 qui aurait détruit 5 panzer et d’un autre qui aurait touché un panzer après que l’obus ait traversé un half track de par en par.
Les allemands, comme à leur habitude, récupérerons ceux réparables et ceux encore sur les chaines de montage et le désormais « Beute panzer Vicker T13(b) » aurait encore servi en 44 pour des opérations de maintient de l’ordre.
Voilà pour commencer ce post, nous allons maintenant découvrir le kit, partir en quête de figurine et d’information sur l'armée et équipement belge ded cette période.
Warnerzaz