Citroën Kégresse P17 Blitz et canon 75 RPM 1/35
Publié : sam. 04 mars 2017 15:53
Le Citroën-Kégresse P17 a été adopté en 1929 par l'armée de terre française pour mécaniser son artillerie tractée de 75 mm.
Après le succès des expérimentations menées en 1928, l'armée française décide d'adopter un semi-chenillé pour tracter l'artillerie de 75 mm. Le véhicule est un châssis de Citroën C4 auquel est adapté un ensemble de chenilles. L'équipement s'effectue en plusieurs tranches à partir de 1929, du premier modèle P10 rebaptisé P17 A au P17 E. Ces cinq versions sont dotées au fur et à mesure de moteurs plus puissants, qui leurs confèrent une vitesse plus élevée. Elles équipent les régiments d'artillerie de campagne jusqu'à l'arrivée des Citroën/Unic P107. Un total de 1442 exemplaires est recensé en septembre 1939. Ces véhicules se révèlent trop lents, leur manque de vitesse les laissant souvent à découvert face aux réactions de l'ennemi durant la Bataille de France.
Les services techniques de l'United States Army testent des P17 dont les essais sont convaincants. La firme James Cunningham Son & Co achète la licence Kégresse et conçoit le Half Track Car T1 (1932)3. D'autres constructeurs en dérivent des prototypes dont les Halftracks M2/M3 sont les derniers développements.
Nous avons donc le kit Blitz Citroën Kégresse et une antique maquette RPM du canon de 75 mm dont la boite n’a pas survécu.
A l’ouverture de la boite, pas de surprise, c’est de la qualité Blitz standard : outre les grosses pièces, les différents composants sont rangés dans quatre petits sacs. Le tout est complété par une planche de décals. Il y a peu d’ébavurage à prévoir ; mais celui du pare-brise et des arceaux de bâche va sans doute être délicat. Il faudra probablement envisager de refaire ces pièces.
La notice de montage est correcte (bien meilleure que celle du canon de 47 par exemple).
Côté RPM, pas de surprise non plus ; c’est du RPM bien basique de chez basique. Cette version de la maquette, outre le 75 modèle 1897 à roues bois, comporte des roues acier… armée polonaise.
D’un précédent montage, il me reste des roues acier armée française de fabrication perso bien empâtées. Il va y avoir du travail dessus pour les rendre présentables. J’ai également une planche de photodécoupe venant d’une conversion Azimut sur la base du kit RPM. On se moque souvent des maquettes Azimut dans lesquelles il manque des pièces ; hé bien, moi, j’avais du rab !!! Si, si, c’est possible.
Du coup, je ne sais pas encore si je vais représenter le canon avec roues acier ou avec roues bois monté sur train rouleur. Encore faudra-t-il trouver un schéma de train rouleur... Parce qu'avec la doc dont je dispose en ce moment, le train rouleur, ça va être sportif
Bon maintenant yapuka !
J-F
Après le succès des expérimentations menées en 1928, l'armée française décide d'adopter un semi-chenillé pour tracter l'artillerie de 75 mm. Le véhicule est un châssis de Citroën C4 auquel est adapté un ensemble de chenilles. L'équipement s'effectue en plusieurs tranches à partir de 1929, du premier modèle P10 rebaptisé P17 A au P17 E. Ces cinq versions sont dotées au fur et à mesure de moteurs plus puissants, qui leurs confèrent une vitesse plus élevée. Elles équipent les régiments d'artillerie de campagne jusqu'à l'arrivée des Citroën/Unic P107. Un total de 1442 exemplaires est recensé en septembre 1939. Ces véhicules se révèlent trop lents, leur manque de vitesse les laissant souvent à découvert face aux réactions de l'ennemi durant la Bataille de France.
Les services techniques de l'United States Army testent des P17 dont les essais sont convaincants. La firme James Cunningham Son & Co achète la licence Kégresse et conçoit le Half Track Car T1 (1932)3. D'autres constructeurs en dérivent des prototypes dont les Halftracks M2/M3 sont les derniers développements.
Nous avons donc le kit Blitz Citroën Kégresse et une antique maquette RPM du canon de 75 mm dont la boite n’a pas survécu.
A l’ouverture de la boite, pas de surprise, c’est de la qualité Blitz standard : outre les grosses pièces, les différents composants sont rangés dans quatre petits sacs. Le tout est complété par une planche de décals. Il y a peu d’ébavurage à prévoir ; mais celui du pare-brise et des arceaux de bâche va sans doute être délicat. Il faudra probablement envisager de refaire ces pièces.
La notice de montage est correcte (bien meilleure que celle du canon de 47 par exemple).
Côté RPM, pas de surprise non plus ; c’est du RPM bien basique de chez basique. Cette version de la maquette, outre le 75 modèle 1897 à roues bois, comporte des roues acier… armée polonaise.
D’un précédent montage, il me reste des roues acier armée française de fabrication perso bien empâtées. Il va y avoir du travail dessus pour les rendre présentables. J’ai également une planche de photodécoupe venant d’une conversion Azimut sur la base du kit RPM. On se moque souvent des maquettes Azimut dans lesquelles il manque des pièces ; hé bien, moi, j’avais du rab !!! Si, si, c’est possible.
Du coup, je ne sais pas encore si je vais représenter le canon avec roues acier ou avec roues bois monté sur train rouleur. Encore faudra-t-il trouver un schéma de train rouleur... Parce qu'avec la doc dont je dispose en ce moment, le train rouleur, ça va être sportif
Bon maintenant yapuka !
J-F