Je me rend compte que j'ai oublié de poster l'historique du kill enregistré par Steve "Tater" Tate, pilote de mon 83-0017, préparé par Antoine
Voila donc rendu à Cesar (le sculpteur, célèbre pour ses compressions donc sa capacité à meubler le vide quoi
pas le général
) ce qui lui appartient
à lui !
Antoine a écrit :
Le 17 janvier 1991, le capitaine Steve « Tater » Tate (USAF) appartenant au 71st Tactical Fighter Squadron du 1st Tactical Fighter Wing déployé en Arabie Saoudite (Base de Dhahran) pour l'opération Desert Storm fut désigné pour être commandant de mission pour la partie air/air du premier Strike Package envoyé sur Bagdad, qui comprenait F-4G Phantom Wild Weasel de lutte anti-radar, EF-111A de guerre électronique, et F-111, B-52 et F-15E pour l'attaque en elle-même. La mission de ses quatre F-15C (Call sign Quaker, Tate étant Quaker 11) était un pre-strike sweep escort, soit en d'autres termes un ballayage de la route empruntée par le strike en restant prêt à engager toute menace aérienne vers les avions d'attaque.
Du fait d'un problème mécanique sur son propre jet (Le 2009) au démarrage, Tate passe sur le F-15C de remplacement, le 3015, et réussi à décoller dans les temps malgré tout. Le vol de nuit se passe sans histoire, jusqu'à environ 80 miles de Bagdad, au moment ou les F-117 (qui opèrent seuls du fait de leur furtivité) prononcent leur attaque sur la ville, déclenchant le feu d'artifice que tout le monde à pu voir dans les médias. Dans les cockpits, les pilotes se reconcentrent sur leurs capteurs, et si le ciel paraît clair dans un premier temps, Tate fini par obtenir lors d'un virage à droite vers le sud un contact non identifié à 30 miles, volant bas et vite. Suivi par son n°2 (« Bo » Merlack), il largue ses réservoirs supplémentaires et procède à l'interrogation IFF du contact : Fausse alerte, ce sont les F-111 qui sont en avance sur le programme !
Retournant à leur patrouille vers Bagdad, Tate obtient un nouveau contact, 16 miles devant, altitude légèrement inférieure, 8000ft, que l'AWACS qui les contrôle ne voit pas. Le contact est identifié ennemi à 12 miles, et avec la certitude de n'avoir aucun avion ami dans son champ d'action, Quaker 11 tire l'un de ses AIM-7M Sparrow, alors même qu'il commence à être illuminé par plusieurs radar de batteries sol-air, canons et missiles. Sans perdre le lock radar sur la cible, Tate altère sa route de manière à éviter le feu d'artifice qui commence à monter vers lui, tandis que les Wild Weasels entrent en scène. Puis, prêt à tirer de nouveau, il revient vers le contact qui est maintenant à 3 miles, au moment ou le missile impacte au niveau de l'emplanture de l'aile gauche d'un Mirage F1EQ. Ce dernier explose dans une énorme boule de feu, la cellule brisée en quatre grosses parties, qui tombent vers le sol en une pluie de pièces incandescentes.
Regroupant ensuite ses avions, Tate revient ensuite sur sa mission et patrouille encore une vingtaine de minutes le temps de laisser le strike package bombarder, puis rentre sans autres problèmes sur Dhahran.
In T-72, we trust!... 
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