Sublime.
C'est mon dada en ce moment les navigateurs Espagnols et Portugais.
Je viens de me terminer "1492 un nouveau monde" de Bartolomé Bennassar, ou il est indiqué que Pinta et Niña ne son que les surnoms des Caravelles, de Colomb, la première se nommait "Santa Anna" et la seconde "Santa Clara".
Quand à la Caraque elle ne s'appelait pas "Santa Maria", mais "La Gallega" (La Galicienne), pour les marins Ibériques de l'époque, il était tout bonnement inconcevable de baptiser un navire du nom de la Vierge Marie.
Les équipages des Caravelles étaient composés principalement de marins Andalous et Valenciens, quand à la Caraque ses hommes étaient Cantabriques, Galiciens et Basques (Car c'était un navire de haut bord destiné à faire commerce sur les cotes Atlantiques).
Il semble maintenant acquis que Christophe Colomb ou l'un de ses pilote ont effectués un pré-voyage avant de présenter le concept aux grands d'Europe.
Tout comme les Portugais ont découvert le Brésil bien avant le traité de Tordesillas (1493), certainement en effectuant un cap à l'ouest pour franchir le Golfe de Guinée....Un cap trop prononcé permit à un heureux Capitaine de découvrir ses cotes avant Pédro Alvares Cabral, découverte maintenue jalousement secrète.....Tout comme celle de Colomb, la découverte des Amériques mis trente ans a se propager dans le monde occidental (dont les sept premières quasiment totalement secrètes).
La mer des Sargasse était connue de certains navigateurs avant 1492, et dés la colonisation Portugaise des Açores (1427), il est constaté, régulièrement, l'échouage de bois flottés, de plantes, et de temps en temps, de corps amenés par les courants venants de l'ouest.
Ces découvertes font supposer aux Portugais qu'il existe des terres à l'Ouest, le nom des Antilles vient en partie de ces constations, "Ante ila" (L’Île d'après).
De plus, il est acté que Colomb fait déposer et abandonner les voiles Latines de ses navires lors de son escale aux Canaries, et les fait remplacer par des voiles carrées, ceci lui permet de prendre de la vitesse avec les Alizés, mais l’empêchera aussi de naviguer comme un "Chrétien" (Contre le vent) lors du retour, se qui semble indiquer qu'au moins un de ses capitaines ou pilotes savait ou récupérer des vents et des courants porteurs pour envisager de rentrer.