Bébert 1er [280 K5(E) Léopold 1/35] ◄▬► Lostiznaos [340 ALVF St Chamond 1/35]
Publié : mar. 01 nov. 2016 22:51
Sans consulter mon estimé adversaire qui doit se planquer avec son canon dans son Dom Bunker, je prends l'initiative d'ouvrir les hostilités (le privilège de l'âge...
Je parle de celui du canon...
Entre Bébert et moi cet affrontement couvait depuis plus d'un an, et encore vous avez échappé au train blindé, ce qui n'est peut-être que partie remise...
En attendant, ce qui aurait dû rester un affrontement courtois risque de tourner au combat des voraces et des coriaces, du simple fait de certains qualificatifs lancés dans le post de présentation à propos de naphtaline et de salle des fêtes communale, par mon adversaire, et sur lesquels que je reviendrai pas ici, désireux que je suis de garder mon légendaire self control en toute circonstance...
Cela n'empêche pas de trouver de délicats outils pour régler cette question d'honneur...
Donc mon bébé à moi porte le doux nom de "340mm modèle 12 sur affût à berceau (notez comme c'est mignon cela, un berceau!) de la compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt (FAMH)", mieux connue par le vulgaire sous le nom de St Chamond.
Un beau bébé au demeurant, 164 tonnes de bonne ferraille bien française dont au moins 67 pour le lance suppositoire lui même, capable de caresser les mieux planqués des Kurtz à plus de 33km avec un mignon petit obus de 400kg...
Dans l'entre deux guerres on atteindra même les 43km... Mais euh, bon, là c'est plutôt de fiston de Kurtz qui s'en servira donc je n'en parlerai pas...
L'idée de départ était d'utiliser de gros canons de marines issus de cuirassés déclassés ou de leurs tubes de rechange (ici des pièces de l'artillerie principale des "Lorraine") dans le combat terrestre. La masse des pièces imposait un transport par voie ferrée ce qui donna naissance à l'ALVF, artillerie lourde sur voie ferrée, dont la France se fit une spécialité puisqu'il y en aura plus de 250, de tous types, au front en 1918, dans des calibres allant du 16cm au 400mm...
Le 340 modèle 12 est intéressant dans la mesure où il est considéré comme un des engins les plus réussi en terme de portée et de précision. 6 furent construit et employés entre 1916 et 1918. Ils combattirent également au profit des Italiens et des Américains et continuèrent leur carrière jusqu'à la seconde guerre mondiale... Mais je n'en parlerai pas non plus!
Il s'agit d'une pièce assez précoce (un tôtif en matière d'ALVF) qui n'atteint pas encore les perfectionnement de la fin du conflit puisqu'elle tire d'un emplacement préparé, non pas de la voie elle-même, on y reviendra.
D'ailleurs le même 340 modèle 12 a été par la suite monté sur un affût à glissement Schneider (l'éternel concurrent des FAMH) livré en 1918, qui lui est un véritable canon sur rail, mais n'existe pas en maquette à cette échelle...
Bon... Mais pourquoi pas un train blindé alors?
Je l'ai dit, c'était prévu, mais voilatipa, que je suis tombé complètement par hasard sur la boite de la maquette produite par Ironside (Azimut) dans le courant du siècle dernier lors du dernier Replica...
Il y a des signes du destin comme cela...
Hub est un garçon bien élevé, il ne vous dira pas les flots de bave qui ont envahi l'allée, mes hululements texaveresques, la négo fiévreuse avec mon épouse au téléphone (truc machin, cadeau de Noël... Ne le répétez pas je suis en train de retenter le coup pour la Renault ), la manière honteuse dont j'ai supplié le président de notre club de m'avancer les fonds nécessaires à la transaction et ma manière de montrer les dents à toute personne qui s'approchait de la boite...
Faut dire qu'il m'avait rêver ce truc à sa sortie mais il était complètement en dehors de mes moyens à l'époque (il l'est toujours mais j'ai moins d'enfants en bas âge à nourrir) et cela a dû laisser des traces...
Bon, roulements de tambour, il est temps d'ouvrir la boite (3 bons Kg quand même!)...
Y a pas à dire, c'est pas mal plein, tout est dans son jus avec des petits sachets bien fermés et les grosses pièces dans leur papier bulle...
La partie cycle... Enfin les trucks pour être précis reprend les roues plastique des wagons Ironside (pas totalement une excellente idée cela, mais bon) avec des châssis en résine qui semblent OK.
La partie affût impressionne pas mal avec la grosse plaque de photodécoupe, les pièces résines sont propres avec quand même un doute pour les longerons, il faudra vérifier...
Le canon lui-même est quand même sacrément impressionnant...
La culasse...
Oui, quand même...
Et des tas de pièces diverses, mais pas trop trop finalement...
Les rails Ironsides classique, mais j'en n'ai l'habitude...
Et une notice plutôt précise
Voilà voilà pour la bête...
J'avoue que la première impression est plutôt bonne, les pièces sont bien moulées, il n'y a pas de bulles ni de déformation évidente, les carottes sont raisonnables, et la résine a bien supporté le temps.
Le début du montage n'est pas tout à fait pour tout de suite, j'ai un truc ou deux à finir avant, mais je dois dire que je suis assez impatient de confronter tout cela avec la doc disponible!
A suivre!
Je parle de celui du canon...
Entre Bébert et moi cet affrontement couvait depuis plus d'un an, et encore vous avez échappé au train blindé, ce qui n'est peut-être que partie remise...
En attendant, ce qui aurait dû rester un affrontement courtois risque de tourner au combat des voraces et des coriaces, du simple fait de certains qualificatifs lancés dans le post de présentation à propos de naphtaline et de salle des fêtes communale, par mon adversaire, et sur lesquels que je reviendrai pas ici, désireux que je suis de garder mon légendaire self control en toute circonstance...
Cela n'empêche pas de trouver de délicats outils pour régler cette question d'honneur...
Donc mon bébé à moi porte le doux nom de "340mm modèle 12 sur affût à berceau (notez comme c'est mignon cela, un berceau!) de la compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt (FAMH)", mieux connue par le vulgaire sous le nom de St Chamond.
Un beau bébé au demeurant, 164 tonnes de bonne ferraille bien française dont au moins 67 pour le lance suppositoire lui même, capable de caresser les mieux planqués des Kurtz à plus de 33km avec un mignon petit obus de 400kg...
Dans l'entre deux guerres on atteindra même les 43km... Mais euh, bon, là c'est plutôt de fiston de Kurtz qui s'en servira donc je n'en parlerai pas...
L'idée de départ était d'utiliser de gros canons de marines issus de cuirassés déclassés ou de leurs tubes de rechange (ici des pièces de l'artillerie principale des "Lorraine") dans le combat terrestre. La masse des pièces imposait un transport par voie ferrée ce qui donna naissance à l'ALVF, artillerie lourde sur voie ferrée, dont la France se fit une spécialité puisqu'il y en aura plus de 250, de tous types, au front en 1918, dans des calibres allant du 16cm au 400mm...
Le 340 modèle 12 est intéressant dans la mesure où il est considéré comme un des engins les plus réussi en terme de portée et de précision. 6 furent construit et employés entre 1916 et 1918. Ils combattirent également au profit des Italiens et des Américains et continuèrent leur carrière jusqu'à la seconde guerre mondiale... Mais je n'en parlerai pas non plus!
Il s'agit d'une pièce assez précoce (un tôtif en matière d'ALVF) qui n'atteint pas encore les perfectionnement de la fin du conflit puisqu'elle tire d'un emplacement préparé, non pas de la voie elle-même, on y reviendra.
D'ailleurs le même 340 modèle 12 a été par la suite monté sur un affût à glissement Schneider (l'éternel concurrent des FAMH) livré en 1918, qui lui est un véritable canon sur rail, mais n'existe pas en maquette à cette échelle...
Bon... Mais pourquoi pas un train blindé alors?
Je l'ai dit, c'était prévu, mais voilatipa, que je suis tombé complètement par hasard sur la boite de la maquette produite par Ironside (Azimut) dans le courant du siècle dernier lors du dernier Replica...
Il y a des signes du destin comme cela...
Hub est un garçon bien élevé, il ne vous dira pas les flots de bave qui ont envahi l'allée, mes hululements texaveresques, la négo fiévreuse avec mon épouse au téléphone (truc machin, cadeau de Noël... Ne le répétez pas je suis en train de retenter le coup pour la Renault ), la manière honteuse dont j'ai supplié le président de notre club de m'avancer les fonds nécessaires à la transaction et ma manière de montrer les dents à toute personne qui s'approchait de la boite...
Faut dire qu'il m'avait rêver ce truc à sa sortie mais il était complètement en dehors de mes moyens à l'époque (il l'est toujours mais j'ai moins d'enfants en bas âge à nourrir) et cela a dû laisser des traces...
Bon, roulements de tambour, il est temps d'ouvrir la boite (3 bons Kg quand même!)...
Y a pas à dire, c'est pas mal plein, tout est dans son jus avec des petits sachets bien fermés et les grosses pièces dans leur papier bulle...
La partie cycle... Enfin les trucks pour être précis reprend les roues plastique des wagons Ironside (pas totalement une excellente idée cela, mais bon) avec des châssis en résine qui semblent OK.
La partie affût impressionne pas mal avec la grosse plaque de photodécoupe, les pièces résines sont propres avec quand même un doute pour les longerons, il faudra vérifier...
Le canon lui-même est quand même sacrément impressionnant...
La culasse...
Oui, quand même...
Et des tas de pièces diverses, mais pas trop trop finalement...
Les rails Ironsides classique, mais j'en n'ai l'habitude...
Et une notice plutôt précise
Voilà voilà pour la bête...
J'avoue que la première impression est plutôt bonne, les pièces sont bien moulées, il n'y a pas de bulles ni de déformation évidente, les carottes sont raisonnables, et la résine a bien supporté le temps.
Le début du montage n'est pas tout à fait pour tout de suite, j'ai un truc ou deux à finir avant, mais je dois dire que je suis assez impatient de confronter tout cela avec la doc disponible!
A suivre!