GBM n°113 - Juillet / Août / Septembre 2015

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Stéphane
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GBM n°113 - Juillet / Août / Septembre 2015

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Sommaire:

Actualité de la recherche : pas moins de cinq sujets
Eric Denis — d'ATF40 — a mis la main sur les archives du prototype de 25 SA modèle 1937 type montagne, portable à dos de mulets, tandis que des spécialistes d’outre-Pyrénées ont résolu l’énigme du canon de même modèle (le 25 antichar allégé Puteaux) livré à l’armée espagnole.
Matthieu Comas a quant à lui retrouvé la trace du montage de plusieurs canons de 75 affût Marine sur camions en juin 1940 pour la défense de la Gironde. Denis Pécherat propose de son côté une origine tout à fait plausible pour la fameuse tête de cheval apparaissant sur certains Somua du 18e dragons et Frédéric Soupez décortique les motos récemment publiées dans GBM. En 4 pages au total pour les cinq sujets, 13 photos et un profil de Somua S 35.

Un siècle de canons de débarquement de la marine (jusqu’en 1940)
par Guy François
Voulu le plus léger possible car son seul moyen de traction est la force humaine, le petit canon de 65 mm qui appuie les marins lorsque ceux-ci débarquent pour combattre à terre est, à proprement parler, un canon d’accompagnement d’infanterie (comme le futur 37 TR modèle 1916). C’est même, chronologiquement parlant, le premier du genre. En usage dans la campagne de Chine, contre les Boxers en 1900-1901, à Casablanca en 1907, il connaîtra aussi les tranchées sur le front de France durant la Grande Guerre. Puis, à travers sa forme parachevée, le 75 mm Schneider SD modèle 1927, il se retrouvera, en 1940 à bord de nos croiseurs et cuirassés les plus modernes du moment. En 8 pages, 13 photos d'époque et 18 illustrations au trait.

La compagnie de mitrailleuses et le régiment d'infanterie en 1915
par Jean-Claude Latour, avec la participation de François Vauvillier
Diminution du nombre des fantassins armés du fusil, apparition des engins de tranchée à tir courbe et accroissement du nombre des mitrailleuses, la puissance de feu de l’infanterie se développe singulièrement en 1915. De surcroît, les équipes de pièce sont doublées afin d’avoir toujours du monde autour de ces armes redoutables que les hommes appellent familièrement les « moulins à café », du fait de leur bruit saccadé. En 12 pages, 12 photos et illustrations diverses, tableaux des effectifs, trois grands organigrammes visuels avec silhouettes des combattants dans la nouvelle tenue bleu horizon et 10 profils au 1/35 en couleurs au 1/35 des voitures hippomobiles en service.

Les autocanons de 47 et leur improbable emploi, 1915-1918
par Guy François
Etudiés après la dure expérience des combats en terrain libre de l’automne 1914 en Artois et en Flandres, ces puissants matériels sur châssis Renault EP ont été conçus avant tout pour tirer parti de la portée utile de leur canon, de l’ordre de 4 500 m. En 1915, dans le secteur de Nieuport, ils affirment ponctuellement le bien-fondé de leur conception initiale mais les espoirs toujours déçus de la rupture du front les relègueront ensuite aux missions de DCA (défense contre aéronefs) et plus occasionnellement de DCT (défense contre les tanks). En 14 pages, 31 photos et tracés d'époque, un plan constructeur au 1/35 et 4 profils en couleurs (incluant les automitrailleuses Renault ED d’accompagnement, avec leur décoration spécifique).

Les ponts Bourguignon (sur char Renault FT), 1939-1940
par Louis Capdeboscq et l'équipe ATF40
Bien au-delà des fantaisies du concours Lépine, on peut affirmer que le général Bourguignon a inscrit son nom, certes en lettres minuscules, dans l’histoire technique des chars, par ses inventions frappées du sceau du « low cost ». Cet article très documenté ne nous cache rien du porte-pont léger monté sur châssis de char FT détourellé, mais aussi de son concurrent la passerelle Gourdin-SAET installée sur R 35. Enfin, il lève un coin du voile sur les moyens de franchissement classiques (portières et ponts d’équipage) employés dans notre armée de 1939-1940 au profit des blindés. En 8 pages, 19 photos et 4 profils au 1/35 en couleurs.

Le 94 CA de sa Majesté au service de la République, 1940
par Pierre-François Aujas
Parmi les nombreux modèles de canons antiaériens en service dans l’armée française en mai-juin 1940 figure le 94 CA (contre avions), qui n’est autre que le 3.7-Inch AA britannique. Les vingt pièces de ce type sont toutes affectées à la défense aérienne du territoire (DAT), au sein de laquelle, avec du personnel des 405e et 407e RADCA, elles vont effectuer une carrière aussi brève que discrète. En 4 pages, 8 photos et illustrations d'époque et un profil en couleurs.

Le 47e BCC dans la bataille d’Abbeville (I- La première journée, 28 mai 1940)
par Stéphane Bonnaud
Envoyé d’extrême urgence à la 4e division cuirassée du colonel de Gaulle, le 47e BCC ne compte que les deux tiers de son potentiel — sa 2e compagnie sera organisée en tant que compagnie autonome et affectée à la 2e DCr — au moment où il connaît son baptème du feu. Récit de cette journée du mardi 28 mai devant Abbeville, attaque qui va se révéler extraordinairement coûteuse en matériel. Menée avec la minutie, au scalpel, de Stéphane Bonnaud, cette étude de fond a, en outre, été enrichie grâce à l’un de nos lecteurs, Jérôme Depigny, fils de l’aspirant Depigny chef de char du Kemmel. Sa campagne nous est racontée grâce à son carnet personnel au jour le jour et à de rares et magnifiques photos avec l’équipage français au complet. En 22 pages, 36 photos, 2 cartes, un grand organigramme « à la GBM » et 7 profils (et vues de face) au 1/35 en couleurs.

Les groupes mobiles en AOF : chasseurs d’Afrique et coloniaux, 1941-1942
par Jacques Sicard et François Vauvillier
De l’été 1940 à l’automne 1942, l’Afrique française est l’enjeu d’une partie d’échecs du faible au fort entre le gouvernement de Vichy — fluctuant selon les personnalités qui le représentent — et les puissances de l’Axe, elles aussi traversées de visions contradictoires. Dans ces méandres, l’armée française tente de tirer son épingle du jeu. Le cas fort méconnu de l’Afrique-Occidentale française est étudié ici en détail, avec la mise en œuvre d’une très grande variété de blindés et véhicules de cavalerie du moment : chars Somua S 35 et motos René-Gillet G 1 du 12e GACA, AMD Laffly S 15 TOE, Berliet VUDB, White-Laffly, motos Monet-Goyon, VDP Laffly S 20 TL, etc. du 8e RCA. En 18 pages, 34 photos, 8 profils en couleurs au 1/35, deux mises en couleurs de motos, insignes en tissu et en métal, carte de l’Afrique française en 1940, etc.

Le plus terrible de la guerre ce n’est pas de tuer ou de se faire tuer.
Le plus terrible de la guerre est de voir la tragédie de la guerre, les morts, les blessés, les blessés déchirés par la douleur, pour lequel on ne peut rien faire
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